فيفري 2021
أزمة حريات... الباحثين بفرنسا؟
على خلفية ما صار يعرف بأزمة حرية الباحثين بالجامعات الفرنسية ، هذا تدخل السيد ميلنشون و موقفه المستغرب مما يجري من محاولات للالتفاف على حريات الباحثين و تحديد المواضيع التي لا يمكن التطرق إليها ...حسب رأيه .
Mélenchon accuse Macron et Vidal de faire «la police des idées»
Le chef de La France Insoumise a dénoncé la demande d'enquête de la ministre de l'Enseignement supérieur au CNRS sur la propagation de «l'islamo-gauchisme» dans les universités françaises.
«Nous ne sommes plus en France, nous sommes en Iran».
Dans une vidéo sur sa chaîne Youtube postée mercredi, Jean-Luc Mélenchon s'est indigné - comme l'ensemble de la gauche - de l'enquête réclamée par Frédérique Vidal sur «l'islamo-gauchisme» à l'université. La ministre de l'Enseignement supérieur a en effet demandé au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) «un bilan de l'ensemble des recherches» pour distinguer «la recherche académique et ce qui relève du militantisme».
«L'art des macronistes est de tout mélanger pour éviter de penser. Leur but essentiel est d'empêcher de penser. Là, ils sont en train de faire la police des idées», a dénoncé le candidat Insoumis à la présidentielle. Comme ses troupes, il réclame la démission de la ministre de Frédérique Vidal. «Plus vite cette femme aura démissionné de son poste, mieux on se portera parce que c'est une honte», a-t-il raillé.
«Fanatisme idéologique»
Jean-Luc Mélenchon a tenu à défendre les universitaires qui, selon lui, «ne perdent pas leur temps à étudier des choses qui n'existent pas». Au sein de la majorité et à droite, nombreux accusent pourtant les enseignants-chercheurs de développer des thèses militantes, sans fondement scientifique. «Quand on change tout le paysage intellectuel qui mettait jusque-là un point d'honneur à l'ouverture, à l'attention critique et qu'on remplace ça par le fanatisme idéologique d'un Macron ou d'une madame Vidal qui décident que ceci est bien, ceci n'est pas bien, c'est que nous sommes dans un moment de profonde décadence», a-t-il déploré.
Le ténor Insoumis «espère» donc «que les universitaires ne vont pas se laisser faire». «Si vous les laissez exercer une police politique de la pensée, nous sommes perdus», a prévenu Jean-Luc Mélenchon, assurant que la France «ne serait plus un pays libre, plus une démocratie, plus une République».
Le CNRS n'a pas attendu l'Insoumis pour dénoncer la demande de la ministre de l'Enseignement supérieur. «Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d'en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l'avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques», ont souligné les chercheurs dans un communiqué publié mercredi.
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